Revue de presse pendant les congés de fin d'années...
Les buffles sont impressionnants: ils se déplacent en nombre et peuvent charger. Cependant l'animal qui cause le plus de victimes est l'hippopotame! Les carnivores se laissent moins approcher. Nous avons vu de loin des lions, des hyënes, un guépard... Nos yeux d'enfants ont été émerveillés!
Nous sommes partis 4 jours pour le Parc Kruger avec l'agence Nomad Africa dans un camion équipé pour les safaris. Nous étions un groupe très international comprenant des Coréens, des Anglaises, des Hollandaises et une Japonaise, conduits par deux guides du Zimbabwe!
Nous sommes montés debout sur la Table pour admirer la vue sur Sea Point et l'Atlantique tout près du Cap.
Nous n'avons pas résisté au plaisir de traverser à pied l'extrémité de la Péninsule du Cap, dans des paysages époustouflants.
Nous avons poussé tous trois jusqu'au Cap de Bonne Espérance. Ce cap n'est pas le plus au sud du continent africain, c'est le Cap des Aiguilles ou se rejoignent l'Océan Atlantique et l'Océan Indien.
Une vue de la prison ou furent détenus pendant l'apartheid de très nombreux prisonniers politiques noirs. Parmi eux, outre Nelson Mandela, l'actuel président d'Afrique du Sud, Mbeki, celui-la même qui reçut tout récemment à Paris la Coupe du Monde de rugby.
Après la prison S21 au Cambodge, le Palais de la Moneda au Chili et la Place de Mai en Argentine, nous avons, non sans émotion, arpenté la petite ile de Robben Island ou fut emprisonné Nelson Mandela pendant plus de 20 ans. Nous avons été accueillis par un ancien prisonnier politique qui habite encore l'ile.
Les fêtes africaines se sont déroulées dans la joie des retrouvailles avec Guillaume, et la bonne humeur qui a prévalu tout au long de son séjour.
Une première partie au Cap et dans sa région, une seconde dans le fameux Parc Kruger, haut lieu de la vie sauvage en Afrique.
La bicyclette reprendra tous ses droits dès le 7 janvier dans le verdoyant et calme royaume du Swaziland.
Nous avons dores et déjà programmé notre retour en France vers la mi-mars, après six semaines à Madagascar, histoire de profiter du fabuleux printemps ensoleillé qui ne manquera pas d'éclabousser bientôt de tous ses éclats notre bonne et vieille Savoie...
Revue de presse de début d'année...
Le sida fait beaucoup d'orphelins dans le pays. Des institutions tentent d'accueillir ces enfants. Nous avons passé quelques heures auprès des orphelins du Newhope Orphenage. Moments de joie partagée.
Voici une nouvelle revue de presse concoctée par Guillaume...
Parmi les nombreux ateliers d'artisanat, sculptures sur pierre et sur bois, batik, tissage, il en est un qui a retenu toute notre attention: un atelier de fabrication de bougies de toutes formes et couleurs, véritables sculptures réalisées à l'aide d'un outil très connu en Savoie.
Bordant la MR 3, la résidence royale est cependant bien cachée. Le jeune roi Mswati III ( ngwenyama, le lion), qui règne depuis 1986, compte 16 femmes. Il en prend une nouvelle chaque année, évidemment toute jeune.
Après avoir quitté la capitale, Mbabanne, 60 000 habitants, nous avons grimpé sur un plateau couvert de paturages en direction de Piggs Peak. Nous y avons longé plusieurs réserves naturelles.
La majeure partie du réseau routier est goudronnée, ce qui nous arrange bien, mais nous avons dû parfois emprunter des sentes pas toujours roulantes.
Chaque quinzaine, les vaches du village prennent un bain obligatoire destiné à les débarrasser de leurs parasites. Opération spectaculaire!
Le repas Swazi, mangé avec la main droite, se compose de pap (semoule de mais blanc), de chou, d'oignon, de tomate, et très rarement de viande.
Selon la tradition Swazie, les grands-mères, les gogos, sont vénérées et écoutées. En voici deux spécimens exemplaires...
Nous avons passé 2 jours à Maphunga, dormant sous la hutte traditionnelle et participant à la vie du village.
Alain n'a pu résister à l'invitation d'une charmante Swazi, mais il n'a réussi à impressionner personne, dit-il...
Les traditions sont restées bien vivantes au Swaziland, comme ici où un groupe reprend des danses ancestrales visant à intimider les éventuels ennemis...
Annie franchit une ennième côte à la sortie de Manzini, plus grande ville du Swaziland avec ses 80 000 habitants.
Après l'Afrique du Sud inquiéte et inquiétante, le petit royaume du Swaziland, blotti entre Afrique du Sud et Mozambique, nous accueillit avec le sourire serein des contrées hospitalières.
Une vaste plaine au sud-est, le Lowveld, des montagnes à l'ouest dépassant les 1800 mètres d'altitude, le Highveld, un réseau routier de bonne qualité, des habitants se fendant d'un large sourire en répondant à nos salutations en SiSwati, la langue locale, des paysages variés et très verts... Tout serait parfait s'il n'y avait eu la pluie, présente un jour sur deux, la chaleur accablante lorsqu'apparaissait le soleil dans les régions basses, une grande pauvreté pour la majeure partie de la population, survivant en cultivant de petits lopins de mais et élevant quelques bêtes (vaches, porcs, chèvres, poules...) et surtout, surtout, le SIDA qui frappe 4 habitants sur 10, ce qui fait du Swaziland le pays le plus touché au monde. Funeste privilège dû à l'absence d'éducation, à la destructuration du milieu traditionnel (famille, village)...
Nous avons pourtant reçu un accueil chaleureux, assisté à un office religieux, étrange mélange de rites chrétiens et traditionnels ponctué de chants polyphoniques magnifiques, observé le bain des vaches au petit matin, cotoyé des réserves naturelles, franchi de terribles côtes, traversé de vastes exploitations forestières ou escaladé les plus vieilles montagnes du monde.
Nous sommes redescendus à regret du petit royaume pour quelques jours de transition en Afrique du Sud, à Nelspruit, puis Johannesburg avant de nous envoler le 28 janvier pour Madagascar, dernier pays visité avant notre retour en France...
Revue de presse...
Revue de presse...
Patatras! L'accident tant redouté auquel nous avons échappé sur les routes indiennes ou argentines est survenu ce mardi au petit matin. Nous avions à peine parcouru 3 petits kilomètres à la sortie de Brickaville en direction de Tamatave qu'un camion assassin, dans une légère descente, a bousculé Annie qui a chuté lourdement: luxation de l'épaule gauche, quelques hématômes et écorchures, les lunettes cassées... Le camion, lui, n'a rien eu et s'est enfui lâchement.
Heureusement nous avons pu atteindre Tamatave en taxi-brousse où nous avons été accueillis, dorlotés, soignés par Fabienne et Isidore, des Malgaches de toujours qui connaissent bien la Savoie.
Coup d'arrêt dans le voyage... Annie va mieux, mais son bras gauche est immobilisé: pas question de remonter sur le vélo pour le moment.
Nous vous donnerons régulierement des nouvelles de Mamie Pomme... qui ne roule plus.
Madagascar, 23ième et dernier pays de notre voyage. Ca sent déjà un peu la fin quoiqu'on fasse ou pense.
Heureusement, en franchissant d'un coup d'ailes le Canal du Mozambique, nous avons plongé avec délectation dans ce merveilleux pays, et renoué avec les sensations qui nous habitèrent en Ouzbekistan, au Népal ou au Swaziland: extrème gentillesse des habitants, pourtant souvent démunis de l'essentiel, contacts d'autant plus aisés que certains parlent le français; simplicité de la nourriture ou des hébergements, nature omniprésente bien que parfois malmenée...
Ici ce n'est plus vraiment l'Afrique et c'est un peu d'Asie. Bref, c'est Madagascar.
Nous enfourchons nos bicyclettes à Antananarivo pour gagner Tamatave sur la cote est, et l'Ile aux Nattes. Malgré la saison des pluies et ses averses tropicales, nous roulons à la découverte d'une petite partie de l'Ile rouge.
Revue de presse concernant le Swaziland...
Annie ne s'est pas contentée d'une luxation de l'épaule gauche; elle souffre aussi d'une fracture de la tête de l'humérus. Une radio de contrôle a l'hôpital de Tamatave nous l'a révélé. Nous avons décidé de rentrer au plus vite en France et de consulter un spécialiste pour que Mamie Pomme puisse encore rouler sur son beau velo...
Un long voyage aérien par Tananarive, la Réunion et Lyon nous a permis de retrouver les enfants, Leonie et la maison de Montailloset plus tôt que prévu. L'émotion était là, bien presente, mais nous avons encore du mal a concevoir que notre grand voyage est terminé.
Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de la sante de Pomme qui ne roule plus...