Annie et Alain, Mamie Pomme et Papy Chat pour leurs petites filles, ont décidé de partir à nouveau sillonner l’Asie Centrale, plus exactement le Pommistan, contrée imaginée, rêvée mais bien réelle qui a tout pour séduire deux vagabonds chenus aux envies bien vivaces de pédalées lointaines.
Le Pommistan
Région montagneuse d’Asie Centrale aux confins des zones les plus reculées de l’Afghanistan et de la Chine.
Borné au nord par les steppes du Kazakhstan, à l’est par les monts du Kunlun Shan et du Tian Shan, au sud par l’Hindu Kush afghan et à l’ouest par le désert du Karakum.
Habité de populations d’origine turque et mongole (Ouzbeks, Kirghyzes) ou persane (Tadjiks) d’une légendaire hospitalité.
Autrefois intégré à l’URSS mais aujourd’hui à cheval sur trois pays indépendants depuis 1991 : l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghyzstan.
Borné par des villes importantes : au nord-ouest par Tachkent la capitale de l’Ouzbékistan, à l’ouest par Samarcande et ses splendeurs architecturales, au sud-ouest par Dushanbé la capitale du Tadjikistan et au nord-est par Bishkek la capitale du Kirghyzstan.
L'itinéraire
Reliant ces quatre métropoles un cheminement de 3 mois et de 3 000 kilomètres par d’ancestrales Routes de la Soie s’insinuant de plaines surchauffées en vallées encaissées, de frontières électriques en plateaux d’altitude, de cols aériens en pistes incertaines.
Voici le parcours imaginé et adopté:
Tachkent – Samarcande - frontière Ouzbékistan/Tadjikistan – Pendjikent – Dushanbe – Khorog – vallée du Wakhan – Murgab – frontière Tadjikistan/Kirghyzstan – Sary-Tash – Osh – Naryn – Bishkek.
Nous prenons l’avion de Genève à Tachkent (Ouzbekistan Airways) le 11 juin 2011 et pour le retour l’avion de Bishkek à Lyon avec Turkish Airlines le 10 septembre 2011.
Au cours de notre tour du monde à vélo (2006 – 2008) nous avions été conquis par l’incandescente hospitalité des habitants de l’Asie Centrale.
Au cours de ce nouveau voyage sur nos petits chevaux d’acier nous comptons bien retrouver les familles qui nous ont ouvert leurs cœurs et leurs portes en 2006.
Nous souhaitons aussi explorer de nouvelles pistes de haute montagne et franchir des cols élevés comme le col d’Akbaytal à 4655 mètres dans le Pamir tadjik.
Nous brûlons aussi de goûter à nouveau à la vraie vie qui consiste à simplement se préoccuper d’avancer, de manger, de dormir et de rencontrer les habitants des régions traversées.
Enfin, pourquoi vous le cacher, nous voulons encore profiter de notre état général encore à peu près potable malgré quelques fuites et grincements suspects dans notre tuyauterie intime… Nous reportons à une date ultérieure le tour du Berry et la visite des châteaux de la Loire…