Après un vol sans histoire d'Istanbul à Tachkent sur Turkish Airways, nous avons passé une premiere nuit chez une habitante de la ville, dans un immeuble délabré de la banlieue. Nous avons le lendemain déménagé pour un lieu plus confortable, une pension familiale.
Tachkent, ancienne ville soviétique est parsemée de grandioses batiments officiels, traversée de larges avenues ombragées, lieu d'une intense circulation bruyante et émettrice de gaz divers. La population, tres mélangée, vit dans des banlieues dégradées.
Le visa kirghyze en poche, nous attendons celui du Pakistan.
Lorsque nous l'aurons, nous filerons en bus ou train vers Boukhara et Samarcande. Puis nous remonterons sur les vélos pour affronter les montagnes kirghyzes.
Annie et Alain.
Grâce à Guillaume, nous prenons connaissance de l'article de cette semaine paru dans le journal "La Savoie"...
Nous sommes encore pour une dizaine de jours en Ouzbékistan, le temps de rejoindre la frontière kirghyze. Nous y avons emprunté de multiples moyens de transport, à des prix défiant ceux de la SNCF.
Taxi individuel: 1,30 euro pour 7 km.
Taxi collectif: 1 euro pour 5 km.
Petit bus urbain: 0,10 euro la prise en charge.
Métro et tramway de Tachkent: 0,15 euro le ticket.
Bus longue distance: 6,50 euros pour 700 km.
Train: 2,60 euros pour 400km.
Quant au logement, nous avons déboursé pour 2 et par nuit:
7 euros chez un particulier à Tachkent.
25 euros au Gulnara a Tachkent.
17 euros au Nodibek et chez Nazira et Azizbek à Boukara.
13 euros au Bahodir à Samarcande avec le repas du soir à 0,80 euro.
Chaque fois l'énorme petit-déjeuner est compris.
De quoi admirer les merveilles architecturales d'un oeil serein.
Annie et Alain.
Guillaume profite de son intervention pour nous donner une copie de l'article de presse paru dans le journal La Savoie. Il précise que ses parents ont quitté Taschkent et commencé leur périple à travers les montagnes. Ils viennent de franchir un col dépassant 2200 mètres d'altitude, amuse gueule avant des cols annoncés à 3500 mètres d'altitude. Tout va bien malgré la chaleur...
Nous avons repris avec bonheur les vélos pour nous rendre de Tachkent jusque dans la vallée du Fergana.
Quatre étapes nous furent nécessaires pour atteindre la ville de Fergana. Première nuit dans un ancien hopital psychiatrique reconverti en hotel délabré à Ahangaran; seconde étape avec le franchissement du col de Kamchik à 2 267 mètres et nuit confortable grace à l'hospitalité d'une famille dans la descente du col; troisième étape jusqu'à Kokand au fond de la vallée; enfin le trajet Kokand-Fergana par des routes détournées et de nombreuses rencontres avec les habitants, simples villageois curieux de nous connaître, paysans récoltant et nous offrant pêches et abricots, ou encore à l'arrivée à Fergana où nous fûmes invités à goûter dans une famille heureuse d'accueillir des voyageurs.
Il nous reste quelques heures en Ouzbekistan dont les habitants se montre d'une confondante gentillesse.
Annie et Alain.
Après avoir trouvé la frontière fermée, nous avons été hébergés à Uchkurgan par la famille et les voisins de Zokirjon...
Nous avons dû faire demi-tour à la frontière à Uchkurgan qui était fermée. Nous devons effectuer un détour de 200km pour passer entre Andijan et Osh.
L'accueil est toujours fantastique ici.
A bientôt pour plus de détails...
Annie et Alain.
C'est au tour d'Alice Charrière de nous faire parvenir le dernier article paru dans La Savoie...